Copie à la Direction des Ressources Humaines,
Copie aux chef d’établissement du collège d’Is-sur-Tille et du Lycée René Cassin de Macon
Madame La Rectrice,
Les communications d’hier, celle de M. le Ministre de l’Éducation Nationale, celle de M. le Ministre de la Fonction Publique et la vôtre, adressées aux enseignants paraissaient suivre les recommandations de la Directive 89/391/CEE du Conseil, du 12 juin 1989, concernant la mise en œuvre de mesures visant à promouvoir l’amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs au travail. Celle-ci et notamment son article 5.1 prévoit que « l’employeur est obligé d’assurer la sécurité et la santé des travailleurs dans tous les aspects liés au travail. »
Pourtant, des retours de terrains de ce lundi 16 mars nous informent que les directives publiées hier ne sont pas toutes appliquées avec la même rigueur.
Ainsi, nous apprenons qu’ici et là, des personnels enseignants, administratifs, d’éducation et de vie scolaire sont contraints par leur chef·fe·s d’établissement à une présence sur leur lieu de travail. A Is-sur-Tille par exemple, des personnels sont contraints de rester au collège pour effectuer des tâches administrative. A Macon dans l’établissement René Cassin où les collègues ont été réuni ce matin …
Pour la CGT Educ’action de l’académie de Dijon, les dernières recommandations sanitaires ne sauraient tolérer que des personnels soient contraint à venir sur leur lieu de travail pour y effectuer des tâches administratives quand bien même celles-ci auraient pour but de permettre la continuité pédagogique ou l’information aux familles. Il en va de la santé des personnels qui dépendent de vos décisions.
Nous vous demandons à ce qu’une communication claire soit faite en direction des chef·fe·s d’établissement pour limiter au strict minimum la présence sur place et les inviter à renvoyer chez-eux les différents personnels présents à cette heure.
Aux cotés de tous les personnels, la CGT Éduc’action de l’académie de Dijon estime que l’urgence sanitaire actuelle ne saurait tolérer aucune mise en danger, y-compris d’ailleurs des chef·fe·s d’établissement eux-mêmes, et ce pour aucun motif,
La priorité est désormais pour chacun·e, de préserver sa santé et d’éviter au maximum la diffusion du virus, aussi, nous demandons à ce que soit clairement exprimée et dans les plus brefs délais la recommandation de l’institution à appliquer strictement les mesures de confinements.
